8h30 > 9h
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8h30 – Accueil public et professionnels – café, thé, biscuits
9h > 12h15
NOS SITES ARCHÉOLOGIQUES, FUTURE ATLANTIDE ?
9h00 – Introduction du Grand témoin de la journée
Jean Paul Demoule, Professeur émérite à l’Université de Paris I, ancien président de l’Inrap
9h20 – Introduction DE LA MATINEE
Trouver de l’eau, se nourrir, se réchauffer et se protéger sont nécessaires à l’homme : pour s’adapter à son milieu et trouver son équilibre, il a dû observer la nature. Quels sont les nouveaux repères du XXIe siècle face à celle-ci ? Regarder l’histoire permet-il de remettre en question nos pratiques ?
Caroline Botbol, Conservatrice – Restauratrice, présidente du Pôle Culture et Patrimoines, Coordinatrice de la demi-journée
9h30 - L’eau et l’aménagement des grottes depuis le Paléolithique moyen
Hubert Camus, Géologue karstologue
Les grottes sont des lieux attractifs, mais peu hospitaliers. Depuis des temps éloignés de la Préhistoire, Néandertal, puis Sapiens (Nous) s’adaptent aux contraintes du milieu souterrain, le fréquentent et progressent parfois très loin de l’entrée, en développant des stratégies d’exploration et réalisant des aménagements (structures en pierres et en stalagmites, marches et portes, et des aménagements pour l’eau…) pour la capter ou pour s’en protéger.
Hubert Camus est géologue et géomorphologue, spécialisé dans l’étude de ces sites souterrains. Il a fondé avec Manon Rabanit le groupe de recherche Protée qui étudie depuis une vingtaine d’années ces indices du passage de l’Homme dans les grottes et notamment les aménagements des sites d’art rupestre.
Crédit photo : Étienne Fabre
10h - Montée des eaux et préservation du patrimoine littoral. Un exemple Varois en lien avec un projet d'Unesco Geopark
Stephen Giner, Géomorphologue, service archéologie du Var
La montée des eaux menace de plus en plus les littoraux et les infrastructures qui s’y trouvent. Certains sites patrimoniaux, qu’ils soient archéologiques ou naturels, sont menacés également, et les acteurs du patrimoine se penchent sérieusement sur ces questions. Depuis quand s’est amorcée cette montée du niveau de la mer ? Y a-t-il eu des exemples précédents ? Quels sont les processus et conséquences ? Quel avenir pour le littoral Varois concerné par ces sites ? Cette intervention présentera certains géosites et paléosites du futur géoparc, tout en expliquant leur histoire géologique, menacés de dégradation ou de submersion en raison de leur situation géographique.
Stephen Giner est attaché de conservation du patrimoine et géomorphologue au Service Départemental de l’Archéologie du Var (SDAV), membre du Comité d’Orientation Scientifique et Culturel (COSC) du futur Unesco Geopark « Socle de Provence », chargé de la paléontologie et de la géomorphologie. Après 14 ans passés au Muséum d’histoire naturelle de Toulon et du Var, il a intégré en juillet 2017 le SDAV afin d’établir un suivi géomorphologique des sites étudiés par les archéologues. Il est investi depuis 2015 dans le projet du géoparc et membre du COSC dès sa création en janvier 2019, il parcourt régulièrement le territoire afin d’en étudier la géologie et en découvrir certaines particularités qui en font son intérêt.
10h30 - La gestion du site archéologique d’Olbia : comment concilier recherche, conservation et valorisation ?
Maya Bresciani, Responsable du site archéologique d’Olbia, Ville de Hyères
Situé sur le littoral hyérois, le site archéologique d’Olbia a la double spécificité de présenter une trame urbaine hellénistique, la seule visible en France, encore préservée mais fragile, et des aménagements romains qui se prolongent sur la plage et dans la mer, s’exposant à l’érosion marine. L’enjeu de la ville, gestionnaire du site, est de préserver ces vestiges et favoriser la poursuite des recherches scientifiques, tout en les rendant accessibles au public. Ainsi, deux projets d’aménagements liant conservation et valorisation ont été entrepris ces dernières années, dans un contexte réglementaire très contraint. Des solutions ont été trouvées, d’autres doivent encore l’être …
Maya Bresciani, attachée de conservation à la ville d’Hyères, dirige depuis 2019 le service gestionnaire du site archéologique d’Olbia. Recrutée par la ville en 2009 pour accompagner la procédure de transfert État-ville du site et organiser son ouverture au public, elle a occupé le poste de responsable des publics pendant 9 ans durant lesquels elle a co-piloté le projet global d’aménagement, de sécurisation et de restauration des vestiges. Aujourd’hui, elle est également chargée de la création d’un petit musée de site.
Crédit Photo : Laurent Borel (CNRS-CCJ)
11h - Al-Mina / Tripoli, Liban. Approche pluridisciplinaire pour l’évaluation du patrimoine culturel maritime au Liban
Nicolas Carayon, Docteur en Sciences de l’Antiquité et Chargé d’étude et de recherche, Ipso Facto Scop-Arles
Durant cette intervention l’objectif est de présenter le projet débuté en 2023 qui vise à définir et à évaluer de manière diachronique le patrimoine culturel et maritime antique du deuxième port actuel du Liban : Al Mina à Tripoli. Il s’agira essentiellement de souligner la mise en œuvre d’une approche transdisciplinaire mêlant histoire, archéologies terrestre et sous-marine, géophysique et géomorphologie.
Nicolas Carayon est docteur en Sciences de l’Antiquité spécialiste des ports antiques et de géoarchéologie littorale. Ses recherches sont caractérisées par une approche interdisciplinaire intégrant sciences humaines et géosciences. Depuis 2018, il est associé salarié de la Scop Ipso Facto basée à Marseille et Arles, responsable du pôle paléoenvironnement.
Co-auteurs : T. Sévenet (Geopat), L. Semaan (HFF Lebanon), S. Karam (DGA)
11h30 > 12h - ÉCHANGES AVEC LE PUBLIC
Tous les intervenants de la matinée répondent aux questions et réagissent aux remarques du public
REPAS PAYANT POSSIBLE SUR PLACE / SUR RÉSERVATION lors de votre inscription en ligne
