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Pour un plus grand confort d’organisation, nous vous conseillons d’arriver dans cette tranche horaire, entre 8h30 et 9h. Au plaisir de vous y accueillir.

 

9h > 12h

DÉLIMITER LA RESTITUTION EN ARCHÉOLOGIE : ENTRE RÉALITÉ ET PLAUSIBLE

9h00 – Introduction DE LA MATINÉE

Lorsque l’archéologie est au cœur de la réflexion scientifique pour la restitution, celle-ci peut évoluer au fil des avancées de la recherche ou des politiques patrimoniales.

9h - La grotte Cosquer à Marseille, conservation et recherche d’un site majeur en cours de destruction

Cyril Montoya, conservateur général du Patrimoine, conservateur régional de l’Archéologie DRAC-SRA Paca et Lampea Delphine Lecouvreur, ingénieure du Patrimoine, Drac-CRMH Paca

La grotte Cosquer, sur la commune de Marseille, est classée au titre des Monuments historiques depuis le 2 septembre 1992. Elle a été déclarée le 3 septembre 1991. Il s’agit d’un des sites à dispositifs pariétaux majeurs du Paléolithique supérieur européen en raison de la richesse, de la diversité et de l’originalité des manifestations graphiques pariétales. L’accès de la Grotte Cosquer est aujourd’hui sous-marin et s’effectue dans le cadre d’une plongée spéléologique. Son entrée est localisée à 37 m. de profondeur. Au moment de sa fréquentation par les paléolithiques, le littoral était à environ 8 km de distance et la mer 130 m. plus basse qu’aujourd’hui. Les deux tiers de la grotte sont aujourd’hui noyés et l’accélération du réchauffement climatique actuel constitue un réel sujet d’inquiétude en termes de conservation. Avec la grotte Chauvet, il s’agit d’une des plus anciennes grottes ornées connues au monde avec une chronologie de fréquentations humaines entre 33 000 et 20 000 ans.

Dans le cadre d’un marché public financé et piloté par la DRAC PACA depuis 2017, une numérisation 3D de la grotte a été entreprise (Entreprises Fugro/Immadras). Cette acquisition a permis la réalisation de la réplique de la Grotte Cosquer inaugurée en juin 2022.

Depuis 2020, une opération archéologique nationale a été décidé par le Ministère de la Culture L’équipe de recherche pluridisciplinaire et internationale est chargée de mettre en place une opération archéologique de sauvegarde par l’étude sur les parois ornées ainsi que sur les sols archéologiques qui se détruisent chaque jour avec le battement de la nappe marine. Elle développe des méthodes rapides d’acquisition 3D et poursuit un inventaire précis des entités graphiques (peintures, gravures) et des traces d’activités laissées par les multiples passages des groupes humains paléolithiques. Plus de 700 entités graphiques ont été décomptées jusqu’à aujourd’hui. L’équipe scientifique cherche également à comprendre le fonctionnement complexe de la grotte afin d’envisager des pistes/solutions de conservation provisoire destinées à freiner la destruction de ce monument majeur.

Crédit photo : 1999 © MC DRAC SRA PACA / LUC VANRELL

9h25 - La musique des origines

FONCTION : Carole Fritz, directrice de recherche au CNRS, UMR 8220 LAMS Sorbonne Université

Les anthropologues et ethnomusicologues s’accordent à dire qu’aucune société n’existe sans chant, ni aucun rituel sans accompagnement sonore. Les découvertes de flûtes aurignaciennes (38 000 ans) et gravettiennes (24 500 ans) attestent que les sociétés du Paléolithique récent (- 40 000 /-12 000 ans) pratiquaient déjà la musique.

Le coquillage découvert en 1931 dans la grotte ornée de Marsoulas (Haute-Garonne), est un objet transformé en instrument à vent par les magdaléniens (-18 000 ans). Cette conque révèle une dimension musicale inédite et enrichit notre compréhension des pratiques culturelles de ces sociétés de notre très lointain passé.

Crédit photo : © Carole FRITZ et al. / TRACES / CREAP-MSHS-T

9h50 - De part et d’autre de la frontière, les deux valorisations de Bliesbruck-Reinheim

Alexandra Vincent, directrice du Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim

Le Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim rend compte d’une frontière géographique toute récente mais que n’a évidemment pas connue l’agglomération celtique et gallo-romaine qu’il valorise, objet d’une fouille archéologique pendant plus de 40 ans.

À cheval entre la France (Moselle) et l’Allemagne (Sarre), la  valorisation des vestiges et leur présentation au public offrent des propositions très différentes de chaque côté de la frontière : le développement et l’aspect le parc archéologique sont à la fois le reflet des différences entre les deux pays en matière de législation sur le patrimoine, de pratiques archéologiques et de sensibilité culturelle, mais aussi le fruit d’une volonté de ne créer qu’un seul espace archéologique et culturel adapté à un public franco-allemand.

10h40 - Inspiration créatrice : la villa Kérylos comme actualité de l'Antiquité

Antide Viand, Administrateur des Monuments nationaux - Villa Kérylos

Passionnés d’histoire et d’archéologie, fascinés par la Grèce antique, Théodore Reinach, personnage hors normes, et Emmanuel Pontremoli, architecte, forment ensemble en 1900 le vœu de bâtir la Villa Kérylos, à Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritime). Si l’époque voit émerger sur la Côte d’Azur de nombreux lieux de villégiature d’hiver, l’éclectisme est alors le plus souvent de mise.

La Villa Kérylos s’inscrit toutefois dans un esprit très différent : évocation de l’Antiquité, elle est néanmoins parfaitement de son temps. Tout y est conçu sur mesures, non pas comme une copie nostalgique mais dans la volonté de conjuguer les temps.

Crédit : © Martine Sgorlon

11h - Des sous-sols parisiens à la nouvelle exposition de Lugdunum : restauration et muséographie d’un plan-relief de la Rome antique.

Mélanie Lioux-Ramona, chargée des expositions à Lugdunum, musée & théâtres romains, Philippe de Viviés, co- gérant de la société A-CORROS et Marine Crouzet, conservatrice - restauratrice, A-CORROS

À l’occasion de l’exposition C’EST CANON ! L’art chez les Romains (3 octobre 2025 – 7 juin 2026), Lugdunum – Musée et théâtres romains dévoile un vaste plan-relief de Rome au IVe siècle apr. J.-C. Il s’agit d’un prêt des universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Sorbonne Université. La version en bronze présentée dans l’exposition est inédite. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’architecte Paul Bigot, Grand Prix de Rome en 1900, et la maison d’orfèvrerie Christofle, entre 1923 et 1932.

Pourquoi faire le choix de faire le choix de présenter un plan de Rome centenaire à l’heure des modèles numériques ? Pourquoi un plan en relief est-il un outil de muséographique préféré aux  versions contemporaines mises à jour ?

Sur les quarante plaques en bronze conservées, quinze ont été restaurées par l’entreprise A-Corros grâce à un partenariat entre la Métropole de Lyon et Sorbonne Université.Un bel exemple illustrant la présentation d’un objet jamais présenté au public nécessitant la collaboration étroite entre les restaurateurs et les commissaires de l’exposition.

Crédit : @Métropole de Lyon – Louison DESFORETS


11h30 > 12h - ÉCHANGES AVEC LE PUBLIC

Tous les intervenants de la matinée répondent aux questions et réagissent aux remarques du public

REPAS PAYANT POSSIBLE SUR PLACE / SUR RÉSERVATION lors de votre inscription en ligne


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